GALERIE 4, BARBIER

4,Barbier   Galerie/Vitrine d’art contemporain

4,Barbier est un espace de création regroupant des artistes porteurs de projets appuyés sur une réflexion collective. Il s'agit de projets à " contraintes " ( et non à thèmes ) proposés ponctuellement à un certain nombre d'artistes ( de 5 à 100 ) acceptant de jouer le jeu.

Les oeuvres résultant de ces ludiques expérimentations n'auraient pu exister sans rêgles imposées, ni émaner d'un créateur solitaire. Mêlant l'intime à l'universel, elles sont surprenantes et imprévisibles, bien en dehors des clous... et cependant elles s'inscrivent totalement dans la temporanéité.

Ces ensembles regroupés partent ensuite " en tournée " du nord au sud de l'Europe dans les espaces du réseau " Kanibal'hopox " dont 4,Barbier fut un des fondateurs en 2008. Parallèlement, les collectifs partenaires sont régulièrement invités dans la galerie 4,Barbier à Nîmes, sous forme de "cartes blanches ".  Un réseau dont le dynamisme va depuis toujours croissant.

KaNîBaL’HoPoX organise de nombreux échanges d’expositions et de jeux artistiques collectifs, mais aussi, et le plus fréquemment possible, des symposiums internationaux de recherche et d’expérimentation où les artistes se rencontrent pour réaliser en un temps limité des travaux artistiques présentés ensuite dans des lieux culturels (musées, centres d'art, galeries…) sous forme d'expositions, performances, lectures, conférences…

Le nom de KaNîBaL’HoPoX - Réseau européen d’espaces de création est formé des premières syllabes des villes où travaillent les collectifs fondateurs :
- Ka pour la ville de Kaunas - Lituanie (Capitale européenne de la Culture en 2022), avec   Galerjia MENO PARKAS
- Nî pour Nîmes, en France avec 4,BARBIER
- Ba pour Barcelone, Catalogne avec LA XINAART
- L’Ho pour L’Hospitalet de Llobregat, Catalogne avec TPK-art i pensament contemporani
- Po pour Porto, Portugal avec IDEAS EMERGENTES
- X enfin pour tous ceux qui se sont depuis ajoutés au réseau: 5ORTE de Köln  (Allemagne), LE TRANSFO de Lyon(France), DROPP de Saint-Mathieu-de-Tréviers (France), APte de Tregunc  (France).
 

Les symposiums

- Le premier, organisé pour KaNîBaL’HoPoX par 4,BARBIER, s’est tenu dans le Gard en juillet 2014: une semaine d’atelier à Cannes-et-Clairan chez Jean-Claude Bernard, l’éditeur d’art d’Encre et Lumière puis une semaine d’exposition et de performances à «la Filature» de Lasalle (Gard). 25 artistes d’Allemagne, d’Espagne, de France et de Lituanie, ont travaillé sur le thème de CROISSANCE /DÉCROISSANCE.

 - En août 2014, “MENININKAS, PIEŠTUKAS”, organisé pour KaNîBaL’HoPoX par MENO PARKAS de Kaunas et meno formakaunas, (Lituanie). 23 artistes d’Allemagne (5 ORTE), d’Espagne (TPK, LAXINA), de France (4,BARBIER et LE TRANSFO) et de Lituanie (MENO PARKAS), ont travaillé sur le thème de “AN ARTIST A PENCIL”.

 - En juillet 2017,  Symposium « ÇA COULE DE SOURCE»,  dans le cadre de "  Le partage des  eaux", organisé par LE TRANSFO de Lyon au Musée  des Vans (Ardèche). 19 artistes des mêmes groupes des 4 pays y ont participé.

-En août 2017, symposium organisé par MENO PARKAS et Meno FORMA de Kaunas (Lituanie) à PALANGA, sur les bords de la Baltique, sur le thème “LES ARTISTES ET LA MER” auquel 22 artistes ont participé. Exposition de 2 mois au Musée  Antanas Moncys de PALANGA.

Le lieu se compose de deux salles -voir le plan- que trois ouvertures rendent visibles depuis la rue. Éclairé de 16 heures à minuit, il présente la spécificité de rendre visible à l’extérieur la totalité des œuvres de l'exposition en cours. D’où son intitulé de VITRINE.

L'intérêt de cette visibilité extérieure est de permettre à tout public de passage de découvrir des recherches d'art contemporain et de se familiariser avec les démarches des artistes exposants… sans avoir besoin de pousser la porte…

Concernant le public, la volonté de 4,Barbier est de ne pas " cibler ". En premier lieu, les visiteurs doivent être les artistes eux mêmes ( c'est un échange fondamental) et les amateurs d'art, ceux qui visitent discrètement mais régulièrement les musées et les galeries partout où ils se trouvent. Enfin, les amis et proches des artistes et les passants de la rue, ceux qui lèchent la vitrine la nuit et qui un jour peut-être oseront franchir le seuil du lieu... puis iront au Carré d'Art, au musée... Il faut du temps, de la persévérance.

Même si ces pratiques peuvent paraître quelque peu cabalistiques, il ne faut pas chercher à expliquer, ni à rattacher à tel courant ou telle mouvance : l'art est toujours là où on ne l'attend pas.

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