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Exposition "Carte Blanche au CACN"
Exposition "Carte Blanche au CACN"
Du 21/11/2020 au 13/02/2021
de 14:00 à 18:00
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La Vigie-Art Contemporain - Nîmes
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Gratuit
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Durée : Du mercredi au samedi de 14h à 18h
Carte Blanche au CACN
Pour un élan passif des choses. De la rêverie humide. Lui, les siens, tambours battants.
Extase de l’excès.
La Vigie accueille le CACN (Centre d’Art Contemporain de Nîmes) en itinérance cette année, pour une carte blanche en partenariat avec 40mCube présentant les artistes issus de la formation GENERATOR #5 :
Morgan Azaroff, Lucie Férézou, Léo Fourdrinier et Louise Mervelet.
Commissaires d’exposition : Sonia D’Alto et Bertrand Riou
Vernissage vendredi 20 novembre à 18h
Evènement Facebook
Exposition du 21 novembre 2020 au 13 février 2021
Ouverture du mercredi au samedi de 14h à 18h – Entrée libre et gratuite
Fermeture du 20 décembre 2020 au 6 janvier 2021

Flyer Generator#5-20-11-20-1
Visuel : Louise Mervelet & Stanislas Paruzel
Le CACN a pour but l’aide à la création, la promotion d’artistes et la diffusion de l’art contemporain, que ce soit au niveau local, régional, national et international. Les projets se développent sous formes d’expositions, de publications, d’évènements artistiques (performances, projections, conférences, etc.) et par des projets collaboratifs via des résidences d’artistes et de commissaires.
GENERATOR Initié par 40mcube et porté conjointement avec l’École Européenne Supérieure d’Art de Bretagne, en partenariat avec l’entreprise Self Signal, GENERATOR est une formation professionnelle à destination de jeunes artistes plasticien·ne·s et une résidence internationale de commissaires d’exposition.
Le travail de La Vigie s’axe sur la relation de l’œuvre au lieu et incite à la création d’œuvres in situ, tant lors des expositions individuelles que dans celles de groupe, permettant ainsi aux artistes de se confronter à cet espace singulier mais aussi au travail des autres artistes partageant cette «portion de temps» qu’est l’exposition.
Morgan Azaroff

2019 Production GENERATOR, 40mcube/EESAB/Self Signal
Sa pratique est essentiellement tournée vers les actions performatives. Elle est ponctuée de vidéos et d’objets, mais ce choix primordial de vie présente une complexité. Comment exister avec notre monde actuel où on peut tout trouver sur Internet ? C’est ici que la pratique de Morgan Azaroff et le reste du monde se rejoignent. Parce qu’il a admis et intégré cela. Ses références sont alors à la fois pointues et mainstream : Jim Carrey dans le rôle d’Andy Kaufman. Le performeur s’affirme dans une catégorie d’artistes bien spécifique dans laquelle la personnalité prévaut. Aussi, il se différencie de tous les autres (médiums) car implique d’autant plus son corps. L’artiste donne généreusement à voir. En l’occurrence, l’essentiel du travail de Morgan Azaroff – de la performance filmée ou non et des dispositifs d’« objets esthétiques » – soulève à chaque fois un substrat d’inconscient. Créer dans un monde de plus en plus enclin à la performance généralisée, de toutes sortes.
Lucie Férézou

Le phénomène de l’éponge, 2019, Plexiglass, film, tulles
L’univers de la rêverie et celui de l’eau souvent peuvent converger. Matière et volupté. Une condition incomparable. Matière poreuse et malléable : fluide.
Une perte de la machine onirique et humide : voilà l’origine de son travail. Une perte de la machine onirique et humide : voilà l’origine du travail de Lucie Férézou. La production de l’oeuvre est un échange sensuel juste quelques instants avant la paresse et quelques instants après l’air condensé des humeurs.
C’est la mélancolie saturnine, au féminin. Le geste que l’artiste utilise est une invitation à la légèreté de la matière et de l’espace. La fluidité de la composition matérielle accompagne discrètement les oeuvres produites par l’artiste. L’éponge et la mousse, le métal et la pierre. Du granit, des roches, des éponges. Roses, grises, vertes. On entre tout de suite dans une intimité physique. Le souvenir de l’océan, la prémonition d’une température. Des plantes aquatiques, parfois aussi du feu.
La production artistique de Lucie Férézou est divisée en deux tendances : d’un côté l’accumulation et la sédimentation des mousses et des matériaux les plus différents, de l’autre la simplicité flottante de la matière dans l’espace.
Léo Fourdrinier

Exposition Pulse, Galerie L’axolotl, Toulon
Une seule voix, et notamment celle du critique, ne serait suffisante pour parler de Léo Fourdrinier, tant sa pratique est vaste, tant elle est schizophrène.
Toutes ses pièces résonnent d’intensité, de fureur, de pulsion ardente. Sa production est une véritable course vers des steppes célestes…
Son processus est ainsi thérapeutique. Il ne peut faire autrement que de respirer son acte créatif… Laisser se faire les formes au fur et à mesure du geste, telle est sa méthode. Pour ce faire justement l’artiste offre une liberté à l’inconscient.
Il perçoit le monde sous un autre angle, s’inspirant des communautés secrètes, complotistes ; et se jouant des réseaux qui font éclore ces histoires possiblement vraies, probablement fausses. Son cheminement créatif transparaît par le biais de la matérialisation de ses images mentales. Dans une quête mystique, irradier de son être l’espace et empoigner toutes les possibilités pour créer avec ce qui existe autour de lui est son modus operandi.
Louise Mervellet

Le corps : oscillation, trivial, une matrice de carnaval. Sa pratique se nourrie de manière boulimique de culture queer, pop, trash, freek, de cinéma et du spectaculaire ; de ce qui n’a pas encore été absorbé par l’opération de purification et d’emprisonnement typique du capitalisme. À la limite de l’acceptable, dans une pratique excessive, Louise Mervelet ne suit pas un procédé d’insubordination ou une règle “anti-normative”. C’est au contraire l’adoption d’une pratique de dissimulation personnelle. Une perversion extatique. Extase de désorientation. Martyre de l’objet et du sujet, qui se retrouvent dans le même état. Les oeuvres de Louise Mervelet nous plongent dans une atmosphère kitsch et décadente, dans une nébuleuse indifférenciée de genres et de goûts.
Avec le concours de la Préfecture de Région Occitanie Direction Régionale des Affaires Culturelles, de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée,
du Département du Gard, de Nîmes Métropole et de la Ville de Nîmes.
La Vigie-Art Contemporain 32 Rue Clérisseau, 30000 Nîmes Occitanie France